Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Contes des HÉ-VEILLEURS

Contes des HÉ-VEILLEURS

Ces contes ne sont pas le fruit de mon imagination mais d'une connexion avec une Intelligence Supérieure appelée HÉ-VEILLEURS. Les personnes qui ont bénéficié de l'aide de ces entités, peuvent, désormais, mieux se connaître et connaître leur mission de vie. Ces messages sont uniques et individualisés. Cependant, ils ont aussi une portée universelle, voire prophétique. Leur sens est codé et ne se délivre qu'aux véritables cherchants. Quelques pistes de réflexion seront données pour vous aider à en percer tous les mystères. Vous pouvez aussi me contacter pour avoir votre propre légende personnelle. Cet échange vous permettra de vivre ce qu'il y a de plus précieux au monde : la liberté !


L'ABSENT

Publié par Helena Myrafiori sur 19 Septembre 2014, 21:03pm

L'ABSENT

Un brave jardinier vivait heureux entre les murs d’un palais. Le Roi lui avait confié la tâche de s’occuper de ses jardins et de ses vergers. Le résultat était une véritable merveille car dans les parterres, tout poussait à foison : les roses, les fruits, les légumes et même les arbres. Il faut dire que l’homme ne se contentait pas de désherber les allées ou de griffer la terre. Il passait la majeure partie de son temps à parler aux jeunes pousses, aux feuilles tendres, aux pétales parfumés, aux branches délicates et aux bourgeons naissants.

De très loin, on venait voir cet Eden prodigieux où tout n'était que profusion. Le jardinier ne manquait jamais une occasion de gratifier ses visiteurs d’une simple bouture ou d’une rose voluptueuse et son aura était si grande qu’on finit par le solliciter, lui, et oublier le Roi.

Ce dernier en prit ombrage et sa colère grandissait. Il maudissait cet adversaire qui lui avait ôté toute sa légitimité. Sa jalousie l’aveuglait et il ne se rendait même plus compte des bienfaits que lui apportait ce remarquable serviteur. La table du Monarque était toujours fastueusement servie avec des denrées venues du potager et, partout dans le palais, les fleurs apportaient leur touche vive et colorée.

Voyant que les visites au jardin s’intensifiaient et que lui, se retrouvait de plus en plus seul, le Roi finit par trouver cette situation insupportable et fit mander ses gardes. Il les enjoignit de s’emparer de son rival.

La mort dans l’âme, les soldats obéirent et enfermèrent le malheureux dans la plus sombre geôle, sise entre de sinistres murailles.

Pourtant, même dans sa cruelle infortune, il continuait de parler aux êtres qui peuplaient son jardin. Le Souverain, lui n’avait réglé aucun de ses problèmes car la foule continuait de se presser aux portes de la modeste demeure du jardinier, réclamant son bon sens et sa bonhomie.

Alors n’y tenant plus, le Roi décida d’aller voir par lui-même ce qui se tramait dans les allées de son verger et de ses plantations. Avec surprise, il réalisa soudainement que tout était ratissé, désherbé, nettoyé et ce malgré l’absence du protecteur des lieux. Les arbres ployaient sous les fruits, les fleurs dégageaient un parfum enivrant, les légumes étaient bien verts et rien n’annonçait une quelconque disette, au contraire. Derechef, il s’en retourna sur ses pas et alla aussitôt rendre visite à son prisonnier.

Il le questionna avec empressement : « Comment se peut-il que le jardin soit si parfaitement entretenu alors que tu es absent ? »

« Absent moi ? Détrompez-vous Majesté ! répondit le jardinier qui ne semblait pas souffrir de son état. Je suis présent par l’esprit auprès de mes fleurs et de mes arbres. Car aucun barreau ne peut contraindre le coeur et l’enfermer. »

Comprenant sa méprise, le Roi réalisa que son humble sujet n’avait pas agi par orgueil mais par bienveillance. Alors, il le libéra.

Et bientôt commença entre eux une longue amitié où le plus petit apprit au plus grand à parler à la Nature. Et en récompense, la terre donna au Souverain l’amour qu’il n’avait jamais eu le privilège de recevoir.

COMMENTAIRE

Ce conte a été donné à un ami magnétiseur qui a bien compris que, dans le combat entre l'ego et le coeur, c'est le coeur qui doit gagner car lui seul ouvre la voie de la compréhension de la Nature. La Nature alchimique bien évidemment...

VIETNAM (Photo de l'auteure)

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
M
Quelle belle leçon sur l'orgueil et la jalousie qui aveuglent nos yeux et nos cœurs. Ce conte m'a parlé et interpellée, toujours positivement bien sûr...<br /> Merci
Répondre
E
Bonsoir Helena, bonsoir à toutes et tous !<br /> <br /> Oui, quel beau conte tu nous offres là Helena...<br /> Que de poésie, que d'amour et de joie...<br /> A te lire, le doux parfum des fleurs, du verger et du jardin vient chatouiller mes narines et nourrir mon coeur de tendresse, de couleur, de vie et d'allégresse !<br /> On ressent tellement l'amour de ce jardinier pour les êtres vivants dont il est entouré !<br /> Oui, le Coeur ne connaît aucune limite si l'on accepte de le laisser vivre pleinement, joyeusement et simplement...<br /> <br /> Puissent vos Coeurs se remplir et se nourrir de tout l'Amour que la Vie offre partout alentour !<br /> Puissiez-vous vous laisser conduire par la Vie, au-delà des barrières, limites et conditionnements,<br /> Et vous autoriser à jouir aussi en tout lieu de la généreuse beauté de Tout le Vivant !<br /> <br /> Joyeuse fin de journée à toutes et tous.
Répondre
J
Bonjour Hélèna, <br /> Encore un très beau conte......<br /> Encore merci à toi.
Répondre
D
La simplicité du cœur et l'humilité ouvrent toute les portes et nous ramènent sur le chemin de l'amour.<br /> Quel merveilleux conte Hélène, Grand Merci. Bisous. Danielle
Répondre
L
Ce conte me dit quelque chose...
Répondre
K
Bonjour Helena, J'espère que tu fais un beau voyage et que les &quot;petits soldats&quot; ne t'embêtent pas trop...
Répondre

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents