
Il est très étonnant qu'en cours d'épidémie, le nom du virus ait changé : de coronavirus, nous sommes passés à COVID-19. Rien n'étant dû au hasard, voyons de plus près les raisons de ce changement soudain. Comme je l'ai expliqué dans un précédent article, CORONA c'est la couronne, celle que nous avons perdue -notre connexion à Plus Grand que Soi- et qu'il nous faut retrouver grâce à une mise à plat de nos croyances et de nos systèmes erronés. Grâce au confinement, nous tentons tous de mettre en place ce nouveau paradigme par un retour vers notre intériorité. Nous allons y arriver. Le tout c'est de savoir comment...
Vous souvenez vous du premier travail d'Hercule ?
Il consistait à rapporter à Eurysthée la peau du lion de Némée. Némée, nom d'une ville d'Argolide située à 20 km au nord-est de Tirynthe, subissait les sévices du terrible et gigantesque fauve. La bête terrorisait la région en dévorant les habitants à des dizaines de kilomètres à la ronde et il incombait à Hercule d'en terminer avec ces massacres.
Hercule découvre une région désertée par la population, effrayée par les rugissements glaçants du monstre, mais ne trouve personne pour lui indiquer où se terre le félin. En chasseur émérite, il se lance à la recherche d'empreintes mais il peine à en trouver. La colère commence à l'envahir quand, après plusieurs jours de traque, il aperçoit enfin l'énorme monstre derrière un buisson, la gueule barbouillée du sang de son dernier carnage. Hercule bande son arc et tire une volée de flèches : les projectiles touchent leur cible avec précision mais rebondissent sur sa peau épaisse ! L'animal serait-il invulnérable ? Le combat fait rage, d'un geste il saisit son épée et lui assène un terrible coup mais la lame se plie comme du fer blanc ! Dans un grand cri il décide alors d'écraser sa massue sur le crâne du fauve mais le coup titanesque du héros ne fait que l'étourdir très légèrement. Effrayé, le lion se réfugie dans son antre. Hercule finit par comprendre que ses armes ne lui serviront à rien et décide d'utiliser la ruse. Il traque l'invincible lion jusque dans sa tanière dont il obstrue l'une des deux entrées avec une grande ingéniosité. Commence alors un duel acharné : Hercule s'élance à mains nues vers le fauve qui bondit à son tour et lui arrache un doigt, le héros le prend alors à la gorge, serre et serre de plus en fort pour finalement étouffer le monstre.
Que nous apprend cet mythe ? Qu'il faut toujours regarder la réalité en face. Hercule ne peut vaincre le lion qu'en le scrutant droit dans les yeux au sortir de son antre. C'est la seule manière de lui ôter le souffle vital, toute autre méthode étant demeurée vaine. L'antre c'est bien évidemment nos profondeurs qu'il faut purifier. Contrairement aux courants spiritualistes actuels, les Traditions enseignent qu'il ne faut pas combattre notre ombre mais l'accepter et la dissoudre. C'est bien ce que fait Hercule, il enlève à la bête son souffle, c'est-à-dire qu'il la coupe de l'Esprit, lui faisant perdre ainsi tout élan vital.
L'anagramme de PEUR c'est PURE. Pour retrouver notre pureté originelle, il faut inverser les processus morbides dont la peur fait partie. Mais si, comme Hercule au départ, on n'utilise pas les bonnes méthodes, on n'obtient aucune victoire ! Le déni est un très mauvais outil ! C'est en acceptant de regarder la vérité en face qu'Hercule a pu vaincre son démon intérieur. Il va rapporter à Eurysthée ce qui faisait obstacle à son évolution, la peau du lion, le "vieil homme" c'est-à-dire l'ego.
Nous savons tous que le coronavirus s'attaque aux poumons, donc au souffle. Or le souffle a toujours été associé à l'Esprit. N'est-ce pas la verticalité qui, aujourd'hui, nous fait défaut ? Nous étouffons sous un excès de matérialité. Dans le tarot de Marseille, la lame sans Nombre est le Mat, appelé aussi le Fou. Or, autrefois les fous du Roi étaient nommés "souffleurs" car ils "soufflaient les bonnes réponses". Évidemment, celles du cœur et pas du mental. C'est pour cette raison qu'ils portaient souvent des bonnets à clochettes, celles-ci étant la représentation de l'intuition (la Fée Clochette). Le Fou est donc l'Esprit descendu dans la matière pour la purifier de ses scories (les passions) grâce à la Conscience. Regardons d'un peu plus près cette carte :
Un chien tente d'arrêter la progression du Mat vers la Connaissance. Mais le voyageur continue son chemin, quasi indifférent. Il ne combat pas l'animal, même il l'ignore. Comment cela est-il possible ? Parce que le Mat a vu la Lune ! Comme vous pouvez le voir sur la lame ci-dessus, l'homme a la fesse découverte. Autrefois, on appelait le derrière, la Lune. On voit donc le "CUL" du Fou ! Or, l'anagramme de "CUL" c'est "LUC" et Luc c'est LUX, la Lumière ! Mais attention ! C'est la lumière diffuse de la lune, pas la lumière franche du jour. La Lune c'est le séjour des morts qui transitent sur cet astre avant de rejoindre le Ciel. Le Mat a donc vaincu sa peur de la mort, il peut continuer son chemin initiatique en toute quiétude car aucun animal intérieur ne peut arrêter sa progression. La mort est notre peur principale mais l'accepter et accepter notre finitude fait de nous des êtres libres. Si nous y parvenons, nous pouvons atteindre l'étape suivante. Le virus se nomme maintenant COVID-19. Regardons la lame 19 du Tarot. C'est le Soleil :
Le 19 est lié à la lettre hébraïque : qof : ק —la nuque (la communauté, l’amour de la vie, le redressement de la tête vers les cieux). La dualité humaine est représentée par les jumeaux. La pleine lumière fait suite aux ténèbres et révèle la réalité des choses. Après toutes les épreuves rencontrées, tous les obstacles surmontés, voilà enfin la possibilité de retrouver le Paradis, enfin incarné dans la société humaine. Les jumeaux, hommes-femmes, enfants du soleil, forment une chaîne qui relie le haut (la nuque) au bas (le cœur). Le mur représente la frontière entre le visible et l’invisible. Les gouttelettes d’or que reçoivent les deux personnages représentent l’or philosophique des initiés, identique aux langues de feu qu'ont reçues les Apôtres. Nous sommes en présence d' Adam et Ève qui ont réparé la faute originelle et s’apprêtent à vivre l'âge d’or. L’enseignement -par l'épreuve- qu’ils ont reçu a fait changer leur point de vue. Ils ne travaillent plus par punition, mais pour leur accomplissement spirituel. Ils peuvent s'éveiller enfin à un monde nouveau. Mais sans acceptation, pas de métamorphose !
Vous remarquerez que le premier personnage a la main sur le cœur de l'autre et le deuxième pose sa main sur la nuque de son jumeau. Le cœur est le siège de l'intuition. Est-elle suffisante pour parvenir à la Connaissance ? Non ! C'est par la nuque que l'on reçoit l'inspiration. Pour entrer en contact avec son soleil intérieur, le passage de l'intuition à l'inspiration est obligatoire. Comment atteindre ce nouvel état ? En faisant le "vide".
19 c'est 1+9=10. Le 1 c'est l'unité accolé au 0. Zéro vient de l'arabe "cfir" qui signifie "vide". C'est un symbole de commencement et d'éternité. L'anagramme de zéro c'est "éroz" ou mieux encore Éros, le dieu de l'Amour ! Ce nom COVID-19 n'a pas été choisi au hasard et il semblerait que nos technocrates ont été inspirés par des forces qui les ont dépassés... Au début était le Vide puis ce vide a été rempli par le Verbe, c'est-à-dire par l'énergie de l'Amour... Il est indispensable que nous retrouvions notre origine. C'est bien pour cela que nous nous sommes incarnés, non ? Retrouver notre état primordial quand nous n'étions que Lumière... L'enjeu aujourd'hui est de sortir de la dualité ombre/lumière. Comment s'y prendre ?
Le nom même du virus nous donne la réponse : VID... Son anagramme c'est DIV, soit en extrapolant DIVIN. Ce qui nous est demandé aujourd'hui, c'est bien l'inversion des valeurs communément admises par nos sociétés hiérarchisées. Il faut faire le vide et remettre au centre de nos préoccupations l'essentiel : le Sacré. Et quoi de plus sacré que la vie elle-même ? Oui, les voiles obscurs du mensonge seront levés :
"Car voici, le jour vient,
Ardent comme une fournaise.
Tous les hautains et tous les méchants seront comme du chaume ;
Le jour qui vient les embrasera,
Il ne leur laissera ni racine ni rameau.
Mais pour vous, qui craignez mon nom,
se lèvera le soleil de la justice,
Et la guérison sera sous ses ailes ;
Vous sortirez, et vous sauterez comme les veaux d’une étable.
Et vous foulerez les méchants,
Car ils seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds,
Au jour que je prépare,
Dit l’éternel des armées." (Malachie 4:1)
Ou bien encore :
"Car il n'est rien de caché qui ne doive être découvert, rien de secret qui ne doive être connu et mis au jour". (Luc 8.17)
La photo d'illustration au-dessus du texte représente la Vertu de Justice (tombeau de François II, cathédrale de Nantes). Vous remarquerez que la Justice soulève un voile avec la pointe de son épée. Pour que la vérité apparaisse, il faut "trancher". Et dans quelque temps, nous verrons bien des têtes tomber, celles des corrompus et des menteurs.. Le monde que nous connaissons va disparaître à tout jamais, remplacé par quoi ? Nul ne le sait. Mais dans les moments les plus difficiles de notre existence, la seule chose à conserver envers et contre tout, c'est l'émerveillement ! Cet endroit précieux à l'intérieur de nous où la Mère veille, la mère universelle dispensatrice de vie et de... mort. Seul celui qui accepte cette douloureuse vérité pourra connaître le goût ineffable de la Renaissance...
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Bailly 09/07/2020 20:11
philippe 29/06/2020 05:33
catdoche 03/04/2020 19:05
Philippe V 01/04/2020 10:00
Philippe V 01/04/2020 10:00
Pierre et Léa 31/03/2020 22:55
Géraldine 30/03/2020 19:48
mikael 29/03/2020 17:45
france 27/03/2020 22:25
Helena 28/03/2020 14:06
Helena 28/03/2020 14:06
Helena 27/03/2020 18:56
B.G 16/04/2020 02:50
Jean-Claude 27/03/2020 18:43
ALEXANDRE PERRIN 27/03/2020 18:26
Danielle 27/03/2020 18:05
Helena 27/03/2020 17:40
coeur aimable 27/03/2020 17:32